Le budget d’une collectivité territoriale est un acte juridique qui prévoit et autorise ses recettes et ses dépenses (voir la page du site vie-publique.fr dédiée). Il est ainsi nécessaire afin de définir les moyens financiers nécessaires à la réalisation des compétences de la collectivité.
Principes
Cinq principes guident la réalisation d’un budget (voir la page du site vie-publique.fr dédiée) :
- Annualité. Ce principe exige que le budget soit défini pour une période de douze mois allant du 1er janvier au 31 décembre et que chaque collectivité adopte son budget pour l’année suivante avant le 1er janvier. Dans les faits, un délai est laissé par la loi jusqu’au 15 avril de l’année à laquelle le budget s’applique (ou jusqu’au 30 avril les années de renouvellement des assemblées locales), un assouplissement renforcé par l’ordonnance du 26 août 2005 relative à la simplification et à l’aménagement des règles budgétaires et comptables applicables aux collectivités territoriales.
- Équilibre réel. Cette règle implique l’existence d’un équilibre entre les recettes et les dépenses des collectivités, ainsi qu’entre les sections de fonctionnement et d’investissement.
- Unité. Ce principe suppose que toutes les recettes et les dépenses figurent dans un document budgétaire unique, le budget général. Cependant, d’autres budgets (annexes), peuvent être ajoutés au budget général afin de retracer l’activité spécifique de certains services. Par exemple, les services publics industriels et commerciaux gérés directement par les communes doivent, quant à eux, obligatoirement figurer dans un budget annexe.
- Universalité. Ce principe implique à la fois que :
- toutes les opérations de dépenses et de recettes soient indiquées dans leur intégralité et sans modifications dans le budget
- les recettes financent indifféremment les dépenses
- Spécialité. Ce principe consiste à n’autoriser une dépense qu’à un service et pour un objet particulier : les crédits sont affectés à un service (ou ensemble) et sont spécialisés par chapitre groupant les dépenses selon leur nature ou selon leur destination.
À noter. Le budget de Couesnon Marches de Bretagne se compose d’un budget général et de budgets annexes, au nombre de quinze. Ces derniers sont de deux sortes :
- Fixes : logement, entreprise, Écobatys, assainissement non collectif, ordures ménagères, cœurs de bourg, pôles santé, photovoltaïque.
- Limités dans le temps, car relatifs à une opération d’aménagement de zone d’activités économiques (voir le détail ci-dessous dans la partie Budgets annexes).
Élaboration et structuration
Dans le cas de Couesnon Marches de Bretagne, les élus communautaires votent ce budget annuellement, à l’occasion d’un conseil communautaire qui a lieu au printemps. Cette réunion est précédée, deux mois auparavant, d’un débat d’orientation budgétaire (DOB, voir la page du site vie-publique.fr dédiée).
Le budget d’une collectivité territoriale comporte une section investissement et une section fonctionnement, avec chacune des dépenses et des recettes. Ces sections sont développées dans la suite de cette page.
Les principaux investissements de l’année :
- Les travaux de construction d’une maison de santé à Tremblay (Val-Couesnon) : 1 817 260 € HT
- La poursuite du déploiement du Très Haut Débit : 477 043 € TTC
- L’achat de matériels pour la voirie : 538 584 € TTC
- Les travaux de voirie : 406 557 € TTC
- Le déploiement de la GTC dans plusieurs bâtiments communautaires : 274 600 € TTC
- Les travaux de rénovation des logements sociaux : 274 095 € TTC
- L’élaboration du PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) : 193 035 € TTC
- Les aides aux entreprises : 129 705 € TTC
- Les aides d’amélioration de l’habitat des particuliers dans le cadre de l’opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH): 122 845 € TTC
Des études pour anticiper l’avenir :
- L’offre d’accueil Petite enfance : 20 000 €
- Le bilan PCAET (Plan climat-air-énergie territorial) : 10 000 €
- L’étude « mobilité » (transports collectifs) : 29 016 €
Fonctionnement
Les intitulés ci-dessous correspondent aux dépenses de fonctionnement des services :
- Fournitures, travaux et services extérieurs, frais de gestion générale,
- Impôts (Taxes foncières)
- Frais de personnel
- Subventions, participations
- Reversement aux communes
- Intérêts de la dette
- Dotation aux amortissements
- Dépenses imprévues
Celles-ci s’équilibrent par des recettes correspondant aux dotations de l’État, produits fiscaux et ressources propres à la communauté de communes. Les voici dans le détail :
- Produits d’exploitation, produits financiers, subventions
- Dotations de l’État (DGF, etc)
- Impôt ménages
- Compensations remplaçant la taxe professionnelle
- Fiscalité professionnelle
- Transfert des subventions d’investissement
Investissement
Les dépenses d’investissement sont relatives :
- à la construction d’équipements pour le territoire
- aux infrastructures de Couesnon Marches de Bretagne : matériels voirie, matériels informatiques, mobilier, véhicules…
Parmi les recettes, quatre types de ressources financent les investissements :
- l’autofinancement, issu de l’excédent de fonctionnement,
- les subventions d’équipement,
- l’emprunt,
- la récupération de TVA par le Fonds de Compensation.
14 budgets annexes ont été créés à Couesnon Marches de Bretagne : Écobatys, assainissement non collectif, ordures ménagères, cœurs de bourg, pôles santé, photovoltaïque, lotissements La Croix-Rouge (à Maen Roch / Saint-Brice-en-Coglès) et La Gare (à Saint-Germain-en-Coglès), extension Saint-Eustache (à Maen Roch / Saint-Étienne-en-Coglès), zones d’activités à Val Couesnon (Antrain et Tremblay) et Saint-Rémy-du-Plain.